À l'heure du tout numérique, je reste fidèle à la photographie argentique:
en autre parce qu'elle pose une distance entre l'instant du déclic et celui où l'on découvre effectivement
la photo.
Cela occasionne de belles surprises comme lorsque l'on retrouve une pellicule oubliée ou égarée et que celle-ci livre son secret au comptoir d'une boutique de photo...
Ainsi débute la série des No Photoshop Project , dont le nom est un pied de nez au célèbre logiciel de retouche photo, avec lequel j'aurais pu probablement arriver au même résultat mais sans la fraîcheur de l'imprévu concrétisé, et en passant un temps considérable pour le choix des photos! Bien sûr lorsqu'une photo doublement exposée est bonne, elle est le résultat d'un processus, le hasard n'étant qu'un facteur bien encadré de ce dernier...
Appréhender les hommes dans leur environement, encadrer les lieux des corps qui les habitent, morceller ces corps pour leur offrir le gîte d’un relief inhabituel. Voir les lieux et les hommes sous un angle auquel le regard ne peut prétendre parcequ’il englobe, et que la photographie permet puisqu’elle choisit.
C’est une démarche complémentaire bien qu’elle se rapproche parfois de l’abstraction, je m’intéresse ici à la création de cadres tant corporels que formés par la rencontre fortuite avec des lieux ou des choses.
La lumière, l’ombre sont objet permanent de ma démarche, cette étude est une contribution à ma réflexion. Je travaille sur support diapositive, ce qui permet de conserver l’esprit du sujet lumineux contrairement au support papier.
* Ces travaux ne sont pas encore présentés sur le site, mais, tout vient à point à qui sait attendre; revenez voir souvent, un jour votre saine et patiente curiosité sera récompensée.
